A partir de leur arrivée à Marofarihy, les matériels et la technologie de forage doivent encore parcourir 16 kilomètres sur un terrain très accidenté, dont la plupart est inaccessible en voiture, comme nous allons bientôt le découvrir.

 

Click sur le carte pour les voir en taille réelle.

Entre-temps, le maire d’Amboanjo a mobilisé quelques jeunes hommes pour transporter le matériel à bicyclette.

 

Construire une pompe est un effort collectif et la participation active de tous les villageois est requise. Plus nous avançons dans la brousse, plus cette collaboration devient évidente.

 

Le deuxième jour, nous trouvons des hommes prêts à nous emmener sur le chantier avec leurs motos.

u point de vue technique, on serait tenté de penser que la construction d’une pompe est une simple tâche technique. Notre collaboration avec l’équipe technique nous a d’abord impressionnées par son extrême compétence et son défi. Mais encore, depuis le commencement du projet, avions-nous eu besoin de nous battre continuellement pour convaincre l’équipe technique que beaucoup de travail est autant nécessaire pour intégrer la technologie dans les dimensions sociales et culturelles de la vie. À savoir, pour permettre une assimilation et une maintenance réussies des pompes, une réorganisation sociale du monde doit avoir lieu. A travers le voyage suivant, nous attirons votre attention sur l’intraitable mais encore la miraculeuse création de monde qu’entraînait une machine à voyager.

D

Nous sommes convaincus que ne pas inclure les villageois dès le tout début du travail est, du moins en partie, l’une des raisons pour lesquelles tant de pompes en Afrique sont fréquemment cassées, manquent d’entretien ou sont totalement abandonnées.

 

Malheureusement, il existe aussi souvent des cas où des interventions extérieures bien intentionnées tentent de traduire les modèles de gouvernance «occidentaux» dans des contextes où les institutions et les valeurs sont complètement différentes. Et bien que l’équipe technique soit malgache et qu’elle comprenne le contexte rural dans lequel elle travaille, elle est formée pour avoir le regard sur leur travail à travers des objectifs d’ingénieurs.

 

Un élément important qu’il faut prendre en considération lors du choix de l'emplacement de la pompe est la question de savoir quelle est la source d'eau la plus proche (même si parfois extrêmement polluée), comme les rizières, un puits ouvert creusé à la main ou la rivière. Mais le pire des cas est l’inexistence d’eau dans les environs.

 

Les photos montrent une pompe cassée dans le village d'Amboanjo.

 

Délibérations: ou, l'éternelle bataille pour la création du monde technique et social

 

Aussitôt que les mécaniciens sont sur le site, l'éternelle bataille entre les priorités techniques et sociales se déploie. L'équipe technique insiste de déterminer immédiatement le bon emplacement pour la pompe, car elle a besoin de temps pour déterminer si cela est techniquement faisable et si l'aquifère est à la portée. Quelques éléments qu’ils ont à prendre en comptes sont le type de sol approprié et le degré de pollution contaminant le sol – par exemples l’emplacement ne doit pas se situer trop près de toilettes, ni d’un enclos à bétail ou d’un champ de riz – Ainsi, le travail de forage peut commencer.

 

De l’autre côté, notre équipe a toujours insisté qu'avant de choisir l'emplacement de la pompe, nous devions en premier lieu parler aux villageois. Cependant, à notre arrivée, nous apprenons que l'équipe technique a déjà envoyé quelqu'un en avance pour s'assurer de son arrivée sur le site en premier. À notre frustration, ils maintiennent encore une fois qu ’« une fois notre travail terminé, vous pouvez faire votre anthropologie ».

 

Par expérience, nous savons que beaucoup plus de travail est nécessaire pour trouver l'emplacement idéal et il faut être attentif aux valeurs culturelles et politiques de la terre, parler aux femmes et aux hommes, ainsi qu'aux autorités appropriées, en l'occurrence l'ampanjaka (autorité traditionnelle).

 

Malheureusement, la vie quotidienne et les obligations prennent le dessus et la plupart des femmes préparent le repas ou travaillent dans les rizières. Nous nous armons de patience pour entendre la décision, car nous souhaitons également connaître l’opinion des femmes et en l’absence du maire, son épouse fait preuve d’un leadership remarquable. Une fois arrivée chez eux, l’épouse du maire nous reçoit avec un accueil chaleureux et un repas festif.

 

Il semble y avoir un malentendu car le maire pensait que l'équipe allait construire deux pompes. Nous avons donc besoin de temps pour expliquer que nous ne pouvons nous permettre de construire qu'une seule pompe, qui est en même temps la dernière pompe que nous allons construire. Cela soulève de nouvelles tensions politiques au premier abord, car un choix doit être fait maintenant entre deux hameaux. Le maire est consulté et il doit prendre une décision impromptue. Il semble qu'il prenne une décision remarquable, qui est pour nous, contre-intuitive. Il choisit le hameau qui n'est pas sa terre ancestrale. Après une enquête plus approfondie, nous découvrons que cela a une signification culturelle très importante, qui est transcrit par le mot malgache Fandeferana, traduit vaguement par tolérance. Dans ce contexte particulier, le maire a précisé qu ’« il vaut mieux que nous souffrions que l’autre hameau, car ensemble nous pouvons tolérer ». En d'autres termes, il se sent plus à l'aise de satisfaire l'autre hameau et il sera beaucoup plus compris et approuvé quand il essayera d'atténuer la déception des personnes qui font partie de sa propre terre ancestrale.

 

 

(Cliquez sur les images pour les voir en taille réelle et voir les légendes)

Les techniciens approuvent l’emplacement, mais l'odeur de l'eau provenant des rizières les incite à déplacer la localisation de 15 mètres sur la pente par peur de la pollution. Enfin, le travail peut commencer et les villageois commencent à creuser.

Plus nous avançons dans la brousse, moins les routes sont accessibles et le seul moyen de transport approprié qui reste est le corps humain.

 

The villagers are responsible for collecting sand, gravel and sufficient water

so that the soil is made accessible to drill.

Les villageois sont responsables de fournir du sable, du gravier et d'une quantité d'eau suffisante pour que le sol puisse être foré.

La plupart des femmes préparent encore le repas pour leurs familles ou sont occupées à d'autres tâches ménagères, de sorte que toutes les tâches sont laissées aux hommes disponibles. Plus tard cependant, certaines femmes les rejoignent.

Et même les plus petits membres de la société y contribuent.

Sur le site, d'autres hommes sont chargés de transporter des sacs de sable pesant jusqu'à 60 kg.

Mais la vie quotidienne continue aussi et tout le monde n’a pas le temps de contribuer. Cette mère saisit l'occasion de ce rassemblement social pour montrer fièrement son nouveau-né au monde.

Photo: Sara de Wit

Photo: Sara de Wit

Appropriation

 

L’appropriation locale de la technologie requiert l’enrôlement réussi d’une chaîne d’acteurs humains et non humains. Si le sol, le niveau de l'eau et les bactéries ne correspondent pas, c’est toute l’entreprise qui est enclin à échouer.

Le type de sable nécessaire à la fabrication du revêtement en béton de la pompe requiert une certaine qualité qui n’est disponible qu’à 5 kilomètres de distance.

PRET A FORER

 

Ensuite, le processus excitant du forage proprement dit  commence et personne ne peut dire à l’avance si l’aquifère sera atteinte et si de l’eau de bonne qualité sera trouvée. Une partie de notre accord est que si aucune eau n’est trouvée après trois tentatives de forage, nous en partageons les coûts financiers avec l’équipe technique.

Travailler avec du matériel ancien et cassé fait peser une lourde charge sur le travail des techniciens; les pièces sont collées et cousues ensemble (rafistolées), d'autres remplacées par des bouteilles en plastique. Les techniciens sont tellement habitués à cette manière de travailler qu'ils sont devenus des maîtres du bricolage et qu'ils se débrouillent de manière créative pour relever les défis infrastructurels et matériels.

 

De l’autre côté du cristal

 

Lorsque tous les acteurs apparaissent enfin prêts à se joindre, l’élément le plus crucial de tous, le groupe électrogène, refuse de coopérer. Pendant que le désespoir collectif se profile, il pèse sur la communauté qu'un domaine existentiel a été laissé de côté. C’est ’de l’autre côté du cristal’’.

 

Les aînés [ray aman-dreny] sollicitent une bénédiction rituelle de la terre pour laquelle ils doivent s'adresser aux ancêtres. Ils envoient l'un des plus jeunes garçons acheter du rhum brassé localement. Après quelques heures d’essai, le groupe électrogène ne révèle toujours aucun signe de vie. Un silence palpable peut être ressenti quand l'un des anciens dirige la prière.

Le sacrifice a été accepté et les membres de l'autre côté du cristal ont béni la terre - un moment de joie est célébré en partageant le reste du rhum avec tous les membres adultes de la communauté.

Learn more about the meaning of  "the other side of the crystal" in the dedicated story on this page.

LE FORAGE CONTINUE

 

Les techniciens travaillent tout au long de la journée sous un soleil de plomb alors que le reste des villageois cherchent un refuge sous l'ombre de l'arbre.

 

Après que chaque tuyau supplémentaire a été inséré dans le sol, un échantillon est prélevé pour scruter attentivement la qualité du sol et voir si l'eau est à proximité.

 

The following photos show this endeavour.

The technicians start twisting the drill into the borehole.

Villagers are witnessing the work.

The drill mechanism is leaking.

The hose is also leaking.

A technician is attaching  an additional pipe to the drill mechanism.

The drilling begins.

Great strenght is required by the technician who drills the pipe into the ground.

After each additional pipe has been inserted into the soil, a sample is taken to carefully scrutinize the quality of the soil and to see if water is near.

One of the soil samples in close up.

The day long drill operation is witnessed with great concentration by all the present villagers.

After 8 metres of drilling, the first signs of water are found.

The work continues for two days, after which the villagers have access to potable water for the first time in their lives.

Now the construction can be deemed successful, the cattle pen nearby needs to be relocated to be sure that no pollution of the water occurs.

Après quelques semaines, quand notre équipe a déjà quitté le village, nous recevons la bonne nouvelle que la pompe est largement utilisée. Et que le Maire a alloué un budget pour une autre pompe. Maintenant, le deuxième  hameau aura également de l'eau. De bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre.

 

C'est une nouvelle tellement spectaculaire que toute l'entreprise, du financement à la construction, se fait sans aucune intervention extérieure. En d’autres termes, du début à la fin, c’est devenu une entreprise malgache.

 

La construction d’une pompe dans la brousse malgache

Une histoire sur un voyage de la technologie

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Deliberations: or, the eternal battle for technical and social worldmaking

 

As soon as the mechanics are on site, the eternal battle over technical versus social priorities unfolds. The technical team insists to determine the right location for the pump immediately, since they need time to find out if it is technically feasible and the aquifer within reach. A few of the elements they have to take into account is the right type of soil and whether the soil is not too polluted - i.e. not too close to a toilet, cattle pen or rice fields - and then the drilling exercise can begin.

 

Our team has continuously insisted that before choosing the location of the pump, we need to talk to the villagers first. However, upon arrival we learn that the technical team has already sent someone ahead to make sure they arrive on site first. To our frustration they once again contend that ‘after our job is done, you can do your anthropology’.

 

From experience we know that a lot more work is needed to get the location right and be attentive to the cultural and political values of land, talk to both women and men, and the right authorities, in this case the ampanjaka (traditional authority).

 

Unfortunately, daily life and duties take their toll and most women are preparing food or are working on the rice fields. We plea for some patience with the decision because we want to hear the opinion of the women too, and in absence of the mayor, the mayor’s wife shows a remarkable degree of leadership. Upon arrival at the mayor’s house, the mayor’s wife receives us with a warm welcome and a beautiful celebratory meal. There appears to be a misunderstanding as the mayor thought that the team is going to build two water pumps, so we need time to explain that we can only afford to build one pump, which is at the same time the very last pump that we are going to build. This brings new political tensions to the fore, because a choice has to be made now between two sub villages. The mayor is consulted and he has to make an impromptu decision. It appears that he takes a remarkable and for us counter-intuitive decision, since he chooses the sub village that is not his ancestral land. After inquiring further, we find out that this has a very important cultural significance, and is captured by the Malagasy word Fandeferana, which loosely translates as tolerance. In this particular context, the mayor elaborates that ‘it is better that we suffer than the other village, because together we tolerate’. In other words, he feels more comfortable with satisfying the other sub village and he can be in charge of trying ease the disappointment from the people who form part of his own ancestral land.

 

 

Click on the images to see them full size, and see captions.

La construction d’une pompe dans la brousse malgache

Une histoire sur un voyage de la technologie

Délibérations: ou, l'éternelle bataille pour la création du monde technique et social

 

Aussitôt que les mécaniciens sont sur le site, l'éternelle bataille entre les priorités techniques et sociales se déploie. L'équipe technique insiste de déterminer immédiatement le bon emplacement pour la pompe, car elle a besoin de temps pour déterminer si cela est techniquement faisable et si l'aquifère est à la portée.

Quelques éléments qu’ils ont à prendre en comptes sont le type de sol approprié et le degré de pollution contaminant le sol – par exemples l’emplacement ne doit pas se situer trop près de toilettes, ni d’un enclos à bétail ou d’un champ de riz – Ainsi, le travail de forage peut commencer.

 

De l’autre côté, notre équipe a toujours insisté qu'avant de choisir l'emplacement de la pompe, nous devions en premier lieu parler aux villageois. Cependant, à notre arrivée, nous apprenons que l'équipe technique a déjà envoyé quelqu'un en avance pour s'assurer de son arrivée sur le site en premier. À notre frustration, ils maintiennent encore une fois qu ’« une fois notre travail terminé, vous pouvez faire votre anthropologie ».

 

Par expérience, nous savons que beaucoup plus de travail est nécessaire pour trouver l'emplacement idéal et il faut être attentif aux valeurs culturelles et politiques de la terre, parler aux femmes et aux hommes, ainsi qu'aux autorités appropriées, en l'occurrence l'ampanjaka (autorité traditionnelle).

 

Malheureusement, la vie quotidienne et les obligations prennent le dessus et la plupart des femmes préparent le repas ou travaillent dans les rizières. Nous nous armons de patience pour entendre la décision, car nous souhaitons également connaître l’opinion des femmes et en l’absence du maire, son épouse fait preuve d’un leadership remarquable. Une fois arrivée chez eux, l’épouse du maire nous reçoit avec un accueil chaleureux et un repas festif.

 

vIl semble y avoir un malentendu car le maire pensait que l'équipe allait construire deux pompes. Nous avons donc besoin de temps pour expliquer que nous ne pouvons nous permettre de construire qu'une seule pompe, qui est en même temps la dernière pompe que nous allons construire. Cela soulève de nouvelles tensions politiques au premier abord, car un choix doit être fait maintenant entre deux hameaux. Le maire est consulté et il doit prendre une décision impromptue. Il semble qu'il prenne une décision remarquable, qui est pour nous, contre-intuitive. Il choisit le hameau qui n'est pas sa terre ancestrale. Après une enquête plus approfondie, nous découvrons que cela a une signification culturelle très importante, qui est transcrit par le mot malgache Fandeferana, traduit vaguement par tolérance. Dans ce contexte particulier, le maire a précisé qu ’« il vaut mieux que nous souffrions que l’autre hameau, car ensemble nous pouvons tolérer ». En d'autres termes, il se sent plus à l'aise de satisfaire l'autre hameau et il sera beaucoup plus compris et approuvé quand il essayera d'atténuer la déception des personnes qui font partie de sa propre terre ancestrale.

 

Les techniciens approuvent l’emplacement, mais l'odeur de l'eau provenant des rizières les incite à déplacer la localisation de 15 mètres sur la pente par peur de la pollution. Enfin, le travail peut commencer et les villageois commencent à creuser.

Les villageois sont responsables de fournir du sable, du gravier et d'une quantité d'eau suffisante pour que le sol puisse être foré.

La plupart des femmes préparent encore le repas pour leurs familles ou sont occupées à d'autres tâches ménagères, de sorte que toutes les tâches sont laissées aux hommes disponibles. Plus tard cependant, certaines femmes les rejoignent.

Et même les plus petits membres de la société y contribuent.

Sur le site, d'autres hommes sont chargés de transporter des sacs de sable pesant jusqu'à 60 kg.

 

Mais la vie quotidienne continue aussi et tout le monde n’a pas le temps de contribuer. Cette mère saisit l'occasion de ce rassemblement social pour montrer fièrement son nouveau-né au monde.

Photo: Sara de Wit

Appropriation

 

L’appropriation locale de la technologie requiert l’enrôlement réussi d’une chaîne d’acteurs humains et non humains. Si le sol, le niveau de l'eau et les bactéries ne correspondent pas, c’est toute l’entreprise qui est enclin à échouer. Le type de sable nécessaire à la fabrication du revêtement en béton de la pompe requiert une certaine qualité qui n’est disponible qu’à 5 kilomètres de distance.

 

   

PRET A FORER

 

Ensuite, le processus excitant du forage proprement dit  commence et personne ne peut dire à l’avance si l’aquifère sera atteinte et si de l’eau de bonne qualité sera trouvée. Une partie de notre accord est que si aucune eau n’est trouvée après trois tentatives de forage, nous en partageons les coûts financiers avec l’équipe technique.

 

Working with old and broken material places a high burden on the work of the technicians; parts are glued and stitched together, others replaced by plastic bottles. The technicians are so used to this way of working that they have become masters of tinkering, and they creatively muddle their way through the infrastructural and material challenges.

 

Le sacrifice a été accepté et les membres de l'autre côté du cristal ont béni la terre - un moment de joie est célébré en partageant le reste du rhum avec tous les membres adultes de la communauté.

De l’autre côté du cristal

 

Lorsque tous les acteurs apparaissent enfin prêts à se joindre, l’élément le plus crucial de tous, le groupe électrogène, refuse de coopérer. Pendant que le désespoir collectif se profile, il pèse sur la communauté qu'un domaine existentiel a été laissé de côté. C’est ’de l’autre côté du cristal’’.

 

Les aînés [ray aman-dreny] sollicitent une bénédiction rituelle de la terre pour laquelle ils doivent s'adresser aux ancêtres. Ils envoient l'un des plus jeunes garçons acheter du rhum brassé localement. Après quelques heures d’essai, le groupe électrogène ne révèle toujours aucun signe de vie. Un silence palpable peut être ressenti quand l'un des anciens dirige la prière.

Learn more about the meaning of  "the other side of the crystal" in the dedicated story on this page.

 LE FORAGE CONTINUE

 

Les techniciens travaillent tout au long de la journée sous un soleil de plomb alors que le reste des villageois cherchent un refuge sous l'ombre de l'arbre.

 

Après que chaque tuyau supplémentaire a été inséré dans le sol, un échantillon est prélevé pour scruter attentivement la qualité du sol et voir si l'eau est à proximité.

 

The following photos show this endeavour.

The technicians start twisting the drill into the borehole.

Villagers are witnessing the work.

The drill mechanism is leaking.

The work continues for two days, after which the villagers have access to potable water for the first time in their lives.

Après quelques semaines, quand notre équipe a déjà quitté le village, nous recevons la bonne nouvelle que la pompe est largement utilisée. Et que le Maire a alloué un budget pour une autre pompe.

Maintenant, le deuxième  hameau aura également de l'eau. De bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre.

 

C'est une nouvelle tellement spectaculaire que toute l'entreprise, du financement à la construction, se fait sans aucune intervention extérieure. En d’autres termes, du début à la fin, c’est devenu une entreprise malgache.